Lundi 30 décembre 2024, 18h24
Source : https://www.aislf.org/spip.php?article4627
9 septembre 2022
Les grandes entreprises ont envahi notre vie. Où que nous portions notre regard, nous en trouvons la trace plus ou moins manifeste mais néanmoins omniprésente. Il n’est, en effet, guère de biens ou de services dont l’existence ou la disponibilité ne nécessite à un moment ou un autre l’intervention d’au moins une grande entreprise. De plus en plus internationalisées, ces entreprises offrent, sous l’apparence d’une personnalisation accrue, des produits en réalité de plus en plus standardisés qui homogénéisent nos pratiques et nos représentations. Quoi de plus commun de nos jours que de naviguer sur Internet depuis la salle d’une chaîne de restauration ou depuis le siège d’un véhicule produit par un grand groupe industriel ? Par les biens et les services qu’elles offrent, mais aussi par les emplois directs ou indirects qu’elles génèrent et les chaines d’interdépendances qu’elles créent, les grandes entreprises sont devenues de puissants facteurs d’intégration mondiale. Cette puissance intégrative est redoublée par un modèle organisationnel bureaucratique qui s’étend par-delà les frontières et qui uniformise les carrières. Leur mode de gouvernance semble partout le même, composé d’un conseil d’administration et d’une direction exécutive qui obéissent à des critères de fonctionnement de plus en plus codifiés et normalisés. Les grandes entreprises sont devenues des acteurs incontournables de notre époque dont l’impact sur notre quotidien rivalise avec les États. Elles sont ainsi appelées à jouer un rôle crucial dans les défis du XXIe siècle, notamment sociétaux et environnementaux. Une question, alors, demeure : si les grandes entreprises participent à diriger le monde, qui dirige les grandes entreprises ? […]
Soumission
• Adresser une intention d’article de 5 000 signes maximum (espaces compris) avant le 9 septembre 2022 par voie électronique à l’adresse suivante : sp47@sociologies-pratiques.com. Cette intention devra contenir une présentation du questionnement sociologique, du terrain, de la méthodologie et des résultats proposés.
• La revue retournera son avis aux auteurs dans le courant du mois d’octobre 2022. L’acceptation de l’intention d’article ne présume pas de l’acceptation de l’article final. Toute intention d’article, comme tout article, est soumis à l’avis du Comité de lecture de la revue, composé des deux coordinateurs, des membres du Comité de rédaction et d’un relecteur externe.
• Les articles (au format de 15 000 ou de 27 000 signes, espaces compris) seront à retourner à la revue pour le 3 janvier 2023 et donneront lieu à échanges avec le comité de lecture.
• La parution est prévue mi-octobre 2023.
Informations sur la revue
Sociologies pratiques paraît deux fois par an. Ses numéros thématiques (environ 200 pages) donnent la parole à des chercheurs et à des praticiens afin de témoigner de réalités sociales émergentes et de comprendre les mouvements de notre monde. Le projet éditorial de la revue rend compte d’une sociologie appliquée. En ce sens, il recherche un équilibre entre monde académique et monde professionnel, entre compréhension et action, tout en portant un regard clairement sociologique pour comprendre le changement social. La volonté de croiser témoignages d’acteurs de terrain – qui agissent au cœur des transformations – et réflexions de chercheurs – qui donnent les résultats de leurs enquêtes les plus récentes – fait de Sociologies pratiques un espace éditorial et intellectuel original qui s’adresse à tout lecteur intéressé par la sociologie en pratique.
Plus d’informations sur la revue : www.sociologies-pratiques.com
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