Vendredi 22 novembre 2024, 07h17
Source : https://www.aislf.org/spip.php?article4659
15 novembre 2022
Le GT15 « Analyse qualitative interdisciplinaire » organise son colloque intermédiaire sur le thème des pratiques d’enquête de terrain, les 25 et 26 mai 2023 à Paris. L’appel à communiquer est ouvert.
L’objectif du colloque est de mettre au jour les pratiques d’enquête de terrain qui permettent aux interrogés d’être définis et perçus autrement que comme des « répondants » [1] dont l’utilité se réduirait à livrer leur témoignage sur des phénomènes sociaux donnés. L’une des « clés » à disposition des chercheurs pour sortir de ce rapport proviendrait de leur capacité à créer, à l’intérieur même de la situation d’entretien ou d’observation, un cadre propice pour que puisse advenir un sentiment de confiance partagé entre « enquêteurs » et « enquêtés » (Beaud, Weber, 2003). Partant de cette conception, il convient de nous interroger sur le contenu de cette notion de confiance en contexte d’enquête de terrain en sciences sociales. Qu’appelle-t-on « confiance », et quelles sont les conditions nécessaires à son déploiement ? Quelles sont les visées parcouruespar chacune des personnes en présence ? Est-il possible pour un chercheur d’accéder à l’expérience d’un individu sans confiance réciproque, voire au contraire en faisant l’objet ou en ressentant de l’hostilité pour toute ou une partie de sa population d’étude ? Comment ces différentes postures interviennent dans la construction des données ? Enfin, dans son versant positif, la confiance, apparait être un prérequis pour saisir aussi finement que possible les expériences vécues des phénomènes sociaux investigués (Ibid.). Dans un même temps, se pose la question des aspects plus négatifs. Jusqu’où la confiance fait courir le risque aux chercheurs de passer « à côté » des véritables enjeux de leur objet de recherche ? Quels mécanismes peuvent être pensés pour tenir une « bonne distance » ? C’est autour d’une ou plusieurs de ces questions que s’organiseront les communications qui s’inscriront dans l’un des trois axes présentés ci-dessous.
L’objectif du colloque est de mettre au jour les pratiques d’enquête de terrain qui permettent aux interrogés d’être définis et perçus autrement que comme des « répondants » dont l’utilité se réduirait à livrer leur témoignage sur des phénomènes sociaux donnés. L’une des « clés » à disposition des chercheurs pour sortir de ce rapport proviendrait de leur capacité à créer, à l’intérieur même de la situation d’entretien ou d’observation, un cadre propice pour que puisse advenir un sentiment de confiance partagé entre « enquêteurs » et « enquêtés » (Beaud, Weber, 2003). Partant de cette conception, il convient de nous interroger sur le contenu de cette notion de confiance en contexte d’enquête de terrain en sciences sociales. Qu’appelle-t-on « confiance », et quelles sont les conditions nécessaires à son déploiement ? Quelles sont les visées parcouruespar chacune des personnes en présence ? Est-il possible pour un chercheur d’accéder à l’expérience d’un individu sans confiance réciproque, voire au contraire en faisant l’objet ou en ressentant de l’hostilité pour toute ou une partie de sa population d’étude ? Comment ces différentes postures interviennent dans la construction des données ? Enfin, dans son versant positif, la confiance, apparait être un prérequis pour saisir aussi finement que possible les expériences vécues des phénomènes sociaux investigués (Ibid.). Dans un même temps, se pose la question des aspects plus négatifs. Jusqu’où la confiance fait courir le risque aux chercheurs de passer « à côté » des véritables enjeux de leur objet de recherche ? Quels mécanismes peuvent être pensés pour tenir une « bonne distance » ? C’est autour d’une ou plusieurs de ces questions que s’organiseront les communications qui s’inscriront dans l’un des trois axes présentés ci-dessous. […]
Propositions
Les propositions de communication pour ce colloque sont à adresser avant le mardi 15 novembre 2022 à gt15aislf@gmail.com sous la forme d’un titre et d’un résumé (maximum 2000 caractères, espaces compris, en dehors de la bibliographie).
Les propositions devront être accompagnées d’une courte présentation biographique (contact, affiliations institutionnelles, discipline, statut et principaux axes de recherche).
Ce colloque s’ouvre aux chercheurs de toutes les disciplines des sciences sociales qui mènent leurs travaux en ayant recours aux méthodologies qualitatives.
Calendrier
15 novembre 2022 : date limite de réception des propositions.
20 décembre 2022 au plus tard : retour aux candidats communicants par le comité d’organisation.
30 janvier 2023 : élaboration et diffusion du programme.
2 mai 2023 : réception des communications définitives.
AISLF • Université Toulouse Jean Jaurès • 31058 Toulouse Cedex 9 • France
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