Monique, qui a été élue au Bureau de l’AISLF pour la première fois en 2008 puis réélue en 2012, aimait l’Association et l’Association le lui rendait bien.
Depuis longtemps, depuis les années 1980 déjà, elle fréquentait assidûment nos Congrès et nos colloques sur tous les continents. Au début des années 1990, son implication dans notre réseau s’était traduite par la création avec Christian Lalive d’Épinay d’un groupe sur la sociologie du vieillissement, devenu par la suite « Parcours de vie et vieillissement ». C’est donc une contribution de tout premier ordre qu’elle a apportée à la vie de l’Association, engagement qu’elle a renforcé par la suite en entrant au Bureau. En tant que responsable de groupe, elle a organisé ou co-organisé de nombreuses rencontres, colloques ou journées d’études, initié des programmes de recherche, publié des ouvrages. En tant qu’élue au Bureau, elle a également organisé plusieurs rencontres à Nancy, ville qu’elle a contribué à nous faire connaître et aimer. La dernière s’est tenue il n’y a même pas un an. Mais au-delà de ces qualités scientifiques, ce que nous aimions tous chez Monique c’était sa manière de défendre son point de vue sans mettre les autres en difficulté, sa gaité communicative, son amour de la vie, sa chaleur humaine. Nous garderons d’elle l’image d’une grande voyageuse, d’une femme engagée, volontaire et entrepreneuse (mais sans violence ni agressivité) et le souvenir d’un regard espiègle et toujours tendre et complice. Avec l’AISLF, elle en a traversé des pays, rencontré des visages, laissé des idées... Pour tous ces liens indélébiles, qui comptent tant pour l’AISLF, nous ne l’oublierons pas.