Ces derniers mois, les nouvelles reçues de Claude n’ont cessé de passer de l’espoir à l’inquiétude. C’est malheureusement ce dernier sentiment qui s’est avéré juste. Claude nous a quittés… Et les images défilent.
Celle d’un homme chaleureux, d’une bonté sans naïveté. Celle d’un homme engagé et qui fondait son engagement sur son savoir tout autant que sur ses expériences personnelles de vie. Celle d’un ami fidèle et dévoué (que n’a-t-il pas fait, en étroite collaboration avec Daniel Mercure, pour que le Congrès de Québec soit un succès). Celle d’un être aimant la vie et les autres, particulièrement attentif aux « gens d’en bas », pour reprendre l’expression d’un de ses collègues. Celle encore d’un sociologue érudit qui, loin de craindre le terrain, y alimentait ses connaissances. En collaborant avec lui pour l’octroi des bourses pour le Congrès de Québec, j’ai pu mieux mesurer son efficacité et sa sensibilité, sa grande connaissance de l’Afrique et son souci de justice et de transparence. L’avoir connu est un honneur et un bonheur. Que, dans sa peine, Madeleine trouve en cela un certain réconfort.