La Lettre de l’Aislf n° 5 traite des activités de l’association entre juillet et décembre 2007. Son dossier présente les campus numériques francophones.
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Éditorial
L’année qui commence et pour laquelle je vous présente tous mes vœux s’annonce particulièrement importante pour notre association.
C’est en effet d’abord l’année du XVIIIe congrès qui, encore plus fortement que ceux qui l’ont précédés, marque notre volonté d’ouverture internationale à la fois par son thème « Le lien social à l’épreuve des cultures » et par sa localisation, Istanbul.
C’est aussi la célébration du cinquantenaire de l’AISLF qui donnera lieu à deux manifestations, une séance spéciale le premier jour du congrès consacrée à la présentation des deux fondateurs, Georges Gurvitch et Henri Janne, et un colloque au mois d’octobre, ainsi qu’à une publication « AISLF 1958. Textes et témoignages des membres du premier bureau ».
Occasion pour nous de mesurer le chemin parcouru depuis le moment de la création où l’AISLF ne comptait que deux cents membres appartenant exclusivement à des pays francophones jusqu’à aujourd’hui où, accompagnant le mouvement d’élargissement de la francophonie, elle regroupe plus de quinze cents membres, venant d’une cinquantaine de pays. Cela nous permet également de nous réinterroger sur nos objectifs.
Comme en 1958, le maintien de l’usage de la langue française ainsi que de celui des autres langues nationales demeure un objectif prioritaire, mais s’y ajoute aussi de façon encore plus consciente celui de soutenir et de développer le réseau des sociologues francophones au sein duquel circulent et s’élaborent des interrogations et des problématiques qui ne peuvent se retrouver ailleurs.
Enfin, et cela renvoie au dossier de cette lettre, 2008 sera aussi pour l’AISLF l’année de mise en place du réseau institutionnel des formations de sociologie francophones ou partiellement francophones, car ce n’est qu’à travers une réflexion commune, un partage d’expériences sur la manière dont sont formés les sociologues, que notre association peut se renouveler et jouer, formulons-en le vœu, pour les cinquante années à venir un rôle aussi essentiel que celui qu’elle a joué depuis 1958.
Monique Hirschhorn
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