Didier Vrancken
Didier Vrancken, Social barbare, Bruxelles, Éditions Couleur livres http://www.couleurlivres.be, Coll. Question de société, 2010, 104 p.
“Malaise”, “crise d’identité”, “démotivation”, “quête de sens”… Quand les récits de vie se déclinent de plus en plus en catastrophes ordinaires, quand la zone de vulnérabilité ne cesse de s’étendre, menaçant des couches de la société qui en principe ne relevaient pas du champ de l’intervention sociale, se pose alors comme une question : le social serait-il devenu barbare, étranger aux conditions qui l’ont vu émerger ?
Si le travail social s’étend de plus en plus, entre dans les quartiers, les familles, les couples et quitte les espaces qui lui étaient traditionnellement réservés à la marge, c’est aussi que le social se banalise. Paradoxalement, s’il se banalise et gagne du terrain, c’est qu’il ne suffit plus…
Didier Vrancken est membre de l’AISLF.