La mort de Claude ne m’a pas trouvé au Sénégal. En effet, je suis revenu vers le 2 décembre pour repartir à Nouakchott pour une mission de 2007 que je dois obligatoirement avant le 31 décembre. Je suis actuellement à Nouakchott.
Même si les espoirs sur sa guérison étaient minces, nous ne pensions tous que la mort pouvait ne pas arriver en ce moment.
Bien entendu, je ferai un témoignage et organiserai une journée pour lui dans le cadre des activités du CIERVAL.
Si j’ai connu l’AISLF par Jean Michel Berthelot, c’est Claude Beauchamp qui m’a aidé, encouragé, donné courage pour la continuation de mon action au sein de l’AISLF, notamment en 1986 à Evora lorsque, sage parmi les sages, il a su réunir les Africains pour éteindre à jamais la forte tension qui nous animait et qui pouvait être fatale pour la recherche sociologique en Afrique Sud saharienne. Tous les collègues africains lui doivent cela et je demanderai au GT « Sociétés africaines » d’envisager au Congrès un moment à la mémoire de Claude.