Yves Dutercq a joué un rôle important dans les deux instances qui, au niveau de la francophonie, ont servi et servent encore de références majeures en sociologie de l’éducation : la revue Éducation et Sociétés et le Comité de recherche sur l’éducation de l’AISLF. Son apport principal se situe au croisement des politiques éducatives et des inégalités scolaires. Il a nourri les débats sur les modes de régulation et de gouvernance des écoles, sur l’autonomie des établissements, sur les rapports du privé et du public, sur l’évaluation par les résultats, sur la formation des élites, etc. Le monde de la sociologie et de l’éducation perd avec lui un chercheur de haut niveau, quelqu’un de profondément investi, quelqu’un de fidèle aussi dans ses engagements envers ses collègues et ses amis.