Lors de nos assemblées, ou réunions de bureau, en Belgique, au Canada, en France, en Suisse ou en Tunisie, j’étais heureux de retrouver Yvonne Roux. Les présidents se succédaient mais Yvonne Roux était toujours là : son sourire espiègle et charmant assurait l’unité, la continuité de notre association, dont elle était l’âme vivante. Grâce à elle, je me sentais « chez moi », en sympathie, en communion. Elle s’occupait de tout, jusqu’au choix des restaurants. Un jour j’avais rendez-vous avec Gurvitch, j’arrivais le matin et il était mort dans la nuit, Yvonne est descendue dans la rue, devant la porte pour me mettre au courant et m’introduire dans la chambre mortuaire.
Je suis allé chez elle, à Versailles. Elle était amie, affection, fidélité et joie.