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Jean-Michel BERTHELOT (1945-2006)

Un philosophe « saisi » par la sociologie

Monique Hirschhorn

Jean-Michel Berthelot nous a laissé une œuvre inachevée mais considérable dont l’originalité et l’importance semble moins tenir à la mise en œuvre d’un cadre d’analyse spécifique - même si, de ce point de vue, son apport à la sociologie de l’Éducation (Berthelot 1983a, 1987, 1993a, 1993b, 1996) et à la sociologie du corps (Berthelot 1983 b, 1985, 1992,) est loin d’être négligeable - qu’au choix de développer une réflexion épistémologique, centrée initialement sur la sociologie, mais rapidement élargie à l’ensemble des sciences sociales et humaines. Sa formation initiale n’est évidemment pas étrangère à ce choix. Normalien et agrégé de philosophie comme l’ont été la plupart des sociologues de la génération précédente à la sienne, c’est en philosophe qu’il a abordé la sociologie. Mais il ne faudrait pas s’y tromper. Il n’a pas été un philosophe « faisant de la sociologie », comme le sont nombre de philosophes contemporains qui prétendent tenir un discours sur la réalité sociale en oubliant que le détour par l’empirie n’est pas accessoire, mais indispensable. Il a été un philosophe « saisi » par la sociologie - ses travaux empiriques en témoignent- mais, gardant de sa discipline de départ, un intérêt particulier pour la manière dont est produite la connaissance sur la réalité sociale. C’est ce qui l’a conduit, en 1990, vingt deux ans après la publication par Pierre Bourdieu, Jean-Claude Chamboredon, Jean-Claude Passeron de ce grand texte de référence qu’a été Le métier de sociologue, d’aborder à son tour l’épistémologie et la méthodologie de la sociologie. Mais, à l’inverse de ces prédécesseurs, il n’a pas voulu réécrire Les règles de la méthode sociologique dont il venait au demeurant deux ans plus tôt de publier une nouvelle édition critique précédée d’une étude originale « Les règles de la méthode sociologique ou l’instauration du raisonnement expérimental en sociologie ». Il ne s’est pas donné comme projet de refonder la sociologie. Il n’a pas voulu refaire un texte programmatique dont Pierre Bourdieu lui-même a souligné les insuffisances. Plus simplement et, oserait-on dire, plus efficacement, il a voulu analyser la sociologie telle qu’elle existe et montrer sa légitimité à produire une connaissance scientifique du social.

Ce projet, qui le conduira à publier trois ouvrages majeurs : en 1990, L’intelligence du social ; en 1996, Les vertus de l’incertitude, et enfin, à titre posthume, en 2008, L’emprise du vrai, n’a cependant pas été pas son choix initial. Son premier livre, Le piège scolaire, tiré de sa thèse d’État, porte sur un tout autre sujet puisque l’objet empirique est le fonctionnement du système scolaire français depuis 1959. Il serait pourtant inexact de croire qu’existe une solution de continuité entre cet ouvrage et ceux qui viennent d’être cités. Le piège scolaire n’est pas en effet une recherche purement empirique, même si la part faite aux enquêtes quantitatives et qualitatives est importante. Prenant comme point de départ un fait polémique au regard des théories de l’Ecole reproductrice alors dominantes, à savoir le mode de scolarisation des élèves venus du monde rural, et procédant à l’analyse de la structure du champ social définissant ce mode, Jean-Michel Berthelot est amené à montrer les insuffisances des modèles explicatifs existants et la nécessité d’un élargissement théorique. C’est donc déjà en épistémologue qu’il traite dans le chapitre premier de cet ouvrage de ce qu’il appelle « la dérive du fonctionnalisme » et explique comment un modèle heuristique des relations entre un système et ses éléments peut se transformer indûment un modèle d’explication des relations. La structure du champ scolaire n’est alors plus référée au procès de structuration dont elle est issue, mais devient un instrument au service d’une fin. C’est aussi en épistémologue que, dans l’avant-dernier chapitre de ce même ouvrage, il démontre la faiblesse de l’explication de la relation entre positionnement social et positionnement scolaire par la théorie de l’héritage culturel et rend compte des raisons de son succès par la mobilisation idéologique de l’opposition entre nature et culture.

Avec ce travail de grande ampleur dont l’aboutissement a été une théorie sociétale du procès de scolarisation, Jean-Michel Berthelot avait indéniablement réussi un coup de maître. Sa théorie, dont la portée n’a peut-être pas été assez reconnue par la sociologie de l’École, est en fait devenue un des acquis de celle-ci. Elle a consacré l’effondrement des théories de la reproduction et a permis le développement de nouvelles orientations aussi bien sur le plan théorique qu’empirique. Mais, après une telle réussite, il était manifeste qu’il n’y avait plus pour lui d’autre voie possible, en dehors de refaire une opération de même envergure, ce qu’il a pour une part tenté avec la sociologie du corps, que de prolonger sa réflexion sur la difficulté des sociologues à analyser le fonctionnement du système éducatif français en examinant non plus la pertinence de théories appliquées à un domaine particulier, mais celle même des instruments de pensée dont disposent les sociologues pour penser la réalité sociale. Ce faisant, il a été conduit à s’interroger sur l’existence en sociologie d’un pluralisme explicatif qui affaiblissait le discours des sociologues alors même que, comme il le soulignait, la demande d’un savoir sur la réalité sociale était renforcée par le développement de l’incertitude sur l’avenir de la société.

Mais « saisi par la sociologie », cette discipline dont il avait, dans Le piège scolaire, montré la capacité de déchiffrement de la réalité, convaincu par sa propre pratique de la légitimité de celle-ci à produire un discours scientifique, il n’a pas adopté, comme il aurait pu en avoir la tentation, un point de vue normatif. Autant qu’en épistémologue, c’est en sociologue de la science qu’il a abordé ce problème. À la différence de Raymond Boudon (1979) qui, réduisant le pluralisme à l’affrontement entre le holisme et l’individualisme, en avait fait à la manière de Gurvitch (1950) un de ces faux problèmes dont la sociologie doit se débarrasser, il a considéré le pluralisme explicatif comme un état de fait dont il faut rendre compte. De même qu’il avait voulu dans Le Piège scolaire montrer comment fonctionnait réellement le système scolaire français, il a voulu dans L’intelligence du social montrer comment fonctionne réellement l’explication en sciences sociales, d’où son choix de prendre comme matériaux d’analyse des textes « classiques », reconnus par l’ensemble de la communauté scientifique : l’analyse par Durkheim du suicide, par Max Weber du rapport entre l’éthique protestante et le capitalisme, par Marx du développement du machinisme, par Levi-Strauss des formes de la parenté, et enfin – c’est le seul texte qui n’appartient pas tout à fait au « répertoire » classique - par Edgar Morin de la rumeur d’Orléans. Il peut ainsi mettre en évidence, par delà le découpage habituel des instruments de pensée en paradigmes, théories, concepts, techniques… l’existence de schèmes d’intelligibilité, c’est-à-dire de matrices d’opérations permettant de fournir une explication ou de rendre raison d’un ensemble de faits. Il identifie ainsi six schèmes : le schème causal, le schème fonctionnel, le schème structural, le schème herméneutique, un schème actantiel, le schème dialectique. Loin d’être remis en cause par l’analyse des textes, le constat du pluralisme explicatif, qui était au point de départ de la recherche, se trouve donc renforcé par celle-ci. La compréhension approfondie du fonctionnement de l’intelligibilité du social que procure l’identification des schèmes d’intelligibilité ne résout donc nullement le problème initial de « la crise de la sociologie ». Elle conduit au contraire Jean-Michel Berthelot à poser avec encore plus d’insistance la question qui lui paraît essentielle : « comment la pluralité des schèmes d’intelligence de l’objet peut-elle s’associer avec l’unicité de l’exigence de la preuve ? ».

La réponse qui est donnée dans le dernier chapitre de L’intelligence du social intitulé « La dialectique de la preuve » est fort intéressante en ce qu’elle témoigne toujours du même choix de lier réflexion épistémologique et sociologie de la science. Refusant de se situer dans une perspective normative a priori, Jean-Michel Berthelot reprend les mêmes textes que précédemment pour mettre en évidence la manière dont les auteurs établissent une confirmation empirique de leur discours et montrer par quelles modalités la communauté scientifique contrôle la validité scientifique des travaux. De cette nouvelle analyse surgit l’idée forte selon laquelle la vérité et la preuve ne peuvent être pensées dans un cadre seulement logique. Elles sont les produits et les outils d’une activité sociale spécifique dont l’objectif est l’intelligibilité de la réalité sociale.

Les deux ouvrages publiés par la suite, Les vertus de l’incertitude et L’empire du vrai, ne remettront pas en cause ces acquis. Jean-Michel Berthelot ne changera pas de posture. C’est toujours en sociologue de la science qu’il mettra l’épistémologie à l’épreuve des sciences sociales. Mais il donnera une dimension cumulative à sa réflexion et élargira son propos à l’ensemble des sciences sociales en ne se donnant plus comme objet cette fois-ci de résoudre « la crise de la sociologie » (Boudon 1971), mais de ré-ouvrir, pour mieux la dépasser, la fameuse querelle des méthodes qui à la fin du XIXe siècle avait agité l’Université germanique et avait fait craindre un moment que les Geisteswissenschaften ne soient plus reconnues comme des sciences.

Pour atteindre cet objectif, il faut, et c’est l’objet des Vertus de l’incertitude, reconstituer la totalité du travail de production de connaissance : repartir des langages de donation, ceux à travers lesquels l’objet est tout d’abord saisi, pour arriver au langage de l’exposition finale. Analyse qui conduit nécessairement à s’interroger sur ce qu’est une discipline en sciences sociales, à savoir une construction historique dans laquelle s’effectue la production des savoirs scientifiques, une matrice d’intelligibilité concrète, ayant des formes argumentatives et des structures logiques spécifiques. Appliquée à la sociologie à propos d’un objet particulier en l’occurrence La ville, cette interrogation montre la place qu’y tient l’histoire disciplinaire, l’ensemble des approches, des méthodes, des concepts ainsi que l’insertion dans un contexte social marqué par le développement urbain. Elle montre que la sociologie est une discipline de la thématisation qui lie problématisation et invention théorique sous contrainte de justification empirique, et qui développe de ce fait une pluralité de registres et de styles. Faut-il en déduire que les sciences sociales et la sociologie en particulier sont trop peu unifiées, trop ancrées dans le social, trop porteuses d’incertitude pour que le savoir qu’elles produisent puissent servir à autre chose qu’une instrumentalisation à des fins qui lui sont extérieures ? Bien au contraire, renversant cette perspective, Jean-Michel Berthelot voit dans les sciences sociales, celles qui sont les plus susceptibles, en raison même de la conscience d’incertitude qui est la leur, de fournir aux acteurs sociaux « les éléments d’une problématisation raisonnée du monde vécu » qui augmentent leur capacité d’analyse, de distance critique, d’argumentation. Cette démarche a été prolongée par la suite par un travail original sur les textes scientifiques et sur les études sur la science (2003, 2005)

Bien que fondée sur l’adoption d’une posture analytique qui prend pour objet l’activité scientifique telle qu’elle se fait, la dimension sociale de l’activité scientifique, la réflexion sur la pluralité de l’explication en sociologie, puis sur le travail d’analyse dans les sciences sociales qu’a menée Jean-Michel Berthelot ne le conduisait nullement – c’est visible dès L’intelligence du social - à considérer que les connaissances scientifiques sont des croyances comme les autres, à renoncer au critère de la vérité. Mais ce choix en lui-même n’était pas au coeur de la réflexion et le débat avec les adversaires de cette position à peine esquissé. L’empire du vrai est venu combler ce manque. Comme il l’avait fait auparavant avec les théories de l’École, Jean-Michel Berthelot montre les insuffisances des théories qui s’efforcent de rendre compte de l’activité scientifique. Le logicisme et le naturalisme oublient que la composante sociale est nécessairement présente dans les dispositifs de connaissance et de justification. Le constructivisme reconnaît son existence en mettant en avant les routines, la rhétorique, les controverses, les conflits d’intérêts liés à l’activité scientifique, mais oublie pour sa part la rationalité. Le défi de la sociologie des sciences est donc de parvenir à comprendre comment une théorie scientifique acquière une valeur indépendante des contextes sociaux, comment l’exercice de rationalité est aussi un exercice social. Jean-Michel Berthelot réaffirme un positionnement épistémologique, qui se situe dans le prolongement de Merton et de Weber, assez voisin de celui de Jean-Claude Passeron, et qui pour ne pas être le plus à la mode est probablement partagé par de nombreux sociologues.

L’Empire du vrai est malheureusement le dernier texte de Jean-Michel Berthelot. Mais cette œuvre inachevée est cependant, et, c’est une consolation d’un point de vue intellectuel, aboutie. Le caractère cumulatif de la trilogie que constituent L’intelligence du social, Les vertus de l’incertitude, L’empire du vrai, en fait un tout cohérent. Il est donc possible de porter un regard sur cette œuvre sans se livrer à des hypothèses sur ce qu’auraient été les publications ultérieures, et un trait s’impose avec force. C’est l’ambition intellectuelle, présente dès le premier travail académique, et qui a conduit Jean-Michel Berthelot à s’affronter aux problèmes les plus cruciaux que posent les sciences humaines et sociales en tant qu’elles veulent être des disciplines scientifiques. Une ambition dont on peut voir l’origine dans sa formation de philosophe, mais qui a été portée par une exigence et un courage dont Jean-Michel Berthelot témoignait également dans sa vie personnelle. Une ambition servie par une extrême rigueur dans l’analyse dont une des expressions était le recours systématique au formalisme logique. Une ambition qui a permis à Jean-Michel Berthelot de construire une pensée forte, structurée, originale.

Reste à savoir quelle en sera la portée. Il est probablement trop tôt pour savoir si sa contribution à l’analyse de la manière dont les sciences sociales et humaines produisent de la connaissance restera cantonnée à l’univers des spécialistes de l’épistémologie et de la sociologie des sciences ou si elle deviendra une référence majeure dans le débat sur la manière dont les sciences sociales doivent s’inscrire dans le monde contemporain ? Un élément de réponse tient peut-être au positionnement de Jean-Michel Berthelot par rapport à sa discipline. Philosophe « saisi par la sociologie » mais choisissant de consacrer la plus grande partie de son œuvre à l’épistémologie et à la sociologie des sciences, il a quelque peu traité la sociologie comme si elle était une philosophia perennis, échappant au temps. Ses matériaux ont souvent été de grands textes classiques, ce qui n’invalide pas ses analyses sur un plan épistémologique et méthodologique, mais l’a conduit à regarder d’assez loin la sociologie que faisaient ses contemporains, si ce n’est pour rappeler, de manière forte il est vrai, le besoin de connaissance lié à l’incertitude croissante. Ce n’est que dans le domaine de la sociologie des sciences et de l’épistémologie, domaine étroitement spécialisé, qu’il prenait part aux débats actuels. Ce rapport à la discipline, joint au fait qu’il n’a pas voulu tenir un discours normatif, mais analyser le fonctionnement de la discipline, a pu conduire une partie des sociologues dans une période où les sciences sociales connaissaient un fort développement à se sentir assez peu concernés par ses travaux, même si la typologie des schèmes d’intelligibilité, comme c’est souvent le cas des typologies, a connu un succès certain, si son acceptation du pluralisme explicatif était en accord avec la dominante des années 1980, et si ses ouvrages sur la construction de la sociologie (1991), sur l’épistémologie de la sociologie (2000) des sciences sociales (2001), et sur Durkheim (1988, 1995) sont des références pour la connaissance de l’histoire de la discipline. Mais le contexte est peut-être en train de changer. Comme Jean-Michel Berthelot l’a montré dans son dernier ouvrage dont le sous-titre est « Connaissance scientifique et modernité », la remise en cause actuelle de la validité de la pensée scientifique est à la fois un problème social et un problème pour la sociologie ainsi que pour les autres sciences. Si les scientifiques veulent se défendre, face à ceux qui contestent leur capacité à rendre intelligible la réalité, le programme rationaliste qui est implicitement partagé par beaucoup d’entre eux, il faut qu’ils disposent d’arguments, qu’ils comprennent ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Cela donne, on le voit, une importance nouvelle à la réflexion sur le rapport de la science à l’action et la justification qui est au coeur du travail de Jean-Michel Berthelot, et « une bonne raison » pour les sociologues comme pour les autres scientifiques de le relire ou de le lire.

Bibliographie :

Berthelot Jean-Michel
1982 « Une sociologie du corps a-t-elle un sens ? » Recherches socio-logiques, vol.XIII, n°1-2, Louvain.
1983 a Le piège scolaire, Paris, PUF.
1983 b « Corps et société », Cahiers internationaux de sociologie, vol. LXXIV, n°2, p. 119-131.
1985, Les sociologies et le corps, Current Sociology, vol.33, n°2, Londres
1987 « De la terminale aux enseignements post-bac : itinéraires et logiques d’orientation », Revue Française de Pédagogie, n°81, p.5-17.
1988 (éd.) Émile Durkheim, Les règles de la méthode sociologique, nouvelle édition critique avec notice biographique, index, variantes, précédée d’une étude originale « Les règles de la méthode sociologique ou l’instauration du raisonnement expérimental en sociologie », Paris, Flammarion, coll. « Champs ».
1990 L’intelligence du social. Le pluralisme explicatif en sociologie, Paris, PUF, coll. Sociologies d’aujourd’hui.
1991 La construction de la sociologie, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? ».
1992 « Du corps comme opérateur discursif ou les apories d’une sociologie du corps », Sociologie et sociétés, vol. XXIX, n°2, p.23-36.
1993 a École, orientation, société, Paris, PUF.
1993 b « Contours et contenus du métier d’enseignant-chercheur. Une approche sociologique », Les enseignants- chercheurs de l’enseignement supérieur : revenus professionnels et conditions d’activité, Documents du CERC, n°105, La documentation française.
1995 Durkheim. L’avènement de la sociologie, Toulouse, PUM.
1996 Les vertus de l’incertitude. Le travail de l’analyse dans les sciences sociales, Paris, PUF, coll. « Sociologie d’aujourd’hui ».
2000 Sociologie. Epistémologie d’une discipline. Textes fondamentaux, Bruxelles, De Boeck.
2001 (sdr) Épistémologie des sciences sociales, Paris, PUF, coll. « Premier cycle ».
2003 Figures du texte scientifique, Paris, PUF.
2005 avec Olivier Martin, Cecile Collinet, Savoirs et savants. Les études sur la science en France, Paris, PUF.
2008 L’empire du vrai, Paris, PUF, coll. « Sociologie d’aujourd’hui ».

Boudon Raymond
1971 La crise de la sociologie. Questions d’épistémologie sociologique, Genève, Droz.
1979 La logique du social. Introduction à l’analyse sociologique, Paris, Hachette, 1979.

Bourdieu Pierre, Chamboredon Jean-Claude, Passeron Jean-Claude
1968 Le métier de sociologue. Préalables épistémologiques, Paris, Mouton/De Gruyter.

Gurvitch Georges
1950 La vocation actuelle de la sociologie. Vers une sociologie différentielle, Paris, PUF.


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